Emploi addictologue – Poste addictologue | Le Recruteur Médical

Offre emploi Addictologue

Le Recruteur Médical publie chaque jour de nombreuses offres d’emploi pour faciliter le recrutement de médecins spécialistes partout en France. Parmi eux, le poste d’addictologue, un médecin au rôle majeur qui accompagne les personnes en souffrance, leurs proches et bien souvent leurs familles pour sortir de la dépendance qui les ronge et des conduites à risque.

On fait le point avec vous sur les différentes offres d’emploi addictologue, les enjeux du recrutement addictologue pour les cliniques et les services publics, le salaire moyen d’un addictologue ainsi que les prérequis de ce poste éprouvant, mais gratifiant, qui change la vie des hommes.

Recrutement addictologue

L’enjeu du recrutement de médecins addictologues est fort : en France comme ailleurs, l’addiction pose un problème de santé publique majeur avec des impacts sanitaires, médicaux et sociaux.

Le médecin addictologue travaille principalement en cabinet privé, en hôpital, au sein d’associations de prévention ainsi qu’en CSAPA (acronyme pour Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie). Le recrutement d’addictologue est un enjeu de taille pour certains centres de soins et unités psychiatriques.

Les recruteurs publient chaque année de nombreuses offres d’emploi à la recherche d’un spécialiste en addictologie capable de comprendre et décrypter l’addiction du patient, puis de l’accompagner tout au long de son sevrage.

Médecin addictologue salaire

En France, le salaire moyen d’un médecin addictologue varie entre 53 et 75 000€ brut par an. Évidemment, un chef de service en addictologie expérimenté aura des revenus plus élevés qu’un addictologue débutant dans un centre d’accueil spécialisé en toxicomanie, mais ce métier d’addictologue reste toujours aussi gratifiant.

Formation pour devenir médecin addictologue

Les études pour devenir addictologue sont un cursus de médecine suivis d’une spécialisation. Ces études de médecine addictologie sont assez longues. Les addictologues obtiennent leur diplôme à BAC+8. Après 6 années de tronc commun (hors redoublement de la 1ère année de médecine) puis la réussite du épreuves classantes en fin de 6ème année de médecine, le futur addictologue doit passer un diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC de type 1).

Après 2 ans de spécialisation en addictologie, le jeune médecin devient enfin addictologue.

Quelques chiffres sur l’addictologie

Pourquoi a-t-on besoin d’addictologues en France ?

Chaque année, l’addiction aux substances psychoactives est responsable de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladie. On pense notamment aux accidents de la route, mais les comportements dangereux à l’égard des enfants et de la famille ne sont pas à exclure, de même que les conduites à risque pour la personne (sentiment d’invulnérabilité, pensées suicidaires…) et les cancers de la gorge et des poumons, désormais affichés sur tous les paquets de tabac.

Comme le souligne le Bulletin Epidémiologiste Hebdomadaire lié à l’alcool, près d’un quart des Français adultes boivent trop. 41 000 décès sont d’ailleurs attribuables à l’alcool chaque année.

L’addictologue a donc un impact sur la santé de ses patients et joue souvent un rôle social de réintégration et de médiation pour les familles et les proches.

Addictologie et lutte contre les drogues : un coût humain et financier

La lutte contre les drogues a un coût : selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 1,5 milliard d'euros ont été dépensés en 2010 par l’État et l’Assurance Maladie en ce sens, soit environ 1% du PIB national. Ce chiffre ne comprend même pas les frais engendrés par les hospitalisations et traitements des maladies liées aux drogues, au tabac et à l’alcool.

Chaque recrutement d’un chef de service addictologie est un soulagement pour les services hospitaliers, car il est parfois difficile de prendre en charge des patients en état d’ivresse, sous l’effet des stupéfiants ou en plein sevrage.

Réussir à soigner ces patients va bien au-delà d’une simple intervention, c’est un défi sur le long terme qui peut changer des vies et redonner de l’espoir à ceux qui n’en ont plus.

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